Sarko, de Pétain à Poutine
Tant de références à Poutine dans les commentaires... Bon , le Poutine, personne ne l’aime par chez nous, avec sa tronche de sergent instructeur, il fait fuir d’emblée tous ceux qui croisent ses yeux de névropathe. Il annonce la couleur : "attention, chien méchant". Plus d’un Russe s’est déjà fait mordre, mais après tout peut-être qu’ils aiment ça, les Russes.
Et Sarko ? Les Français veulent-ils vraiment d’un pitbull dans leur jardin ? A en croire je-ne-sais-plus-quel-sondeur-sociologue dans Le Monde, ce sont les vieux qui vont élire Sarko. Les vieux ! Saviez-vous qu’il y a, dans notre doux pays, plus d’électeurs âgés de 60 ans et plus que de moins de 35 ans ? Ma grand-mère disait : Poutine c’est pas un comique, mais au moins sa Russie il la tient par la peau des fesses. Et elle hochait la tête avec l’air d’en dire long.
On se croirait revenu en 40. La France décline ? C’est parce qu’elle est paresseuse. Elle perd la guerre économique ? C’est la faute à Mai 68 / au Front Populaire. Relisez Marc Bloch, c’en est troublant : les vieux cons prennent leur revanche. Le sarkosysme n’est pas un dynamisme, c’est une décrépitude. L’électeur Sarkozyste n’est pas un jeune qui bosse dur, c’est un papy qui sert les fesses. Et la "France de demain", c’est la France qui pue et le retour de Vichy. Le programme est clair : travail, famille, patrie. L’ennemi désigné : paresse, déviance, étranger.
Sarkozy, c’est un Poutine qui sait sourire. Mais son programme est le même, et le 6 mai, la meute de chiens lâchés par les vieux va se charger de l’appliquer, et sans traîner les pieds !